• Un fléau boule à pointe avant le combat
  • La tête de fléau boule à pointes
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FAUX FLEAU MEDIEVAL

  • CDDEA-31210145-MOD4

130,00 € TTC

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Ce faux fléau médiéval se compose d'un manche en mousse, d'une courroie d'anneaux de cuir, d'une tête de fléau qui se veut contondante mais qui est sans douleur puisqu'elle est en mousse recouverte de latex.

Quatre modèles de tête sont disponibles : à ailes angulaires (modèle 1), en étoile (modèle 2), avec des arêtes arrondies (modèle 3), en boule à pointes (modèle 4).

Si vous souhaitez vous rapprocher de la réalité historique, nous vous conseillons d'opter pour la boule à pointe ou à ailettes. Mais le fléau est rare historiquement. Pour connaître sa véritable histoire, voyez plus bas !

Description

Caractéristique de ce faux fléau d'arme médiéval

Le manche

  • Matière : Mousse PU et noyau en fibre de verre
  • Apparence : Effet bois, métal et cuir
  • Longueur : 80 cm
  • Poids : 170 g

Choix de la tête de fléau

Pour la tête de votre faux fléau médiéval, vous avez quatre possibilités. Faites votre choix !

Tête de fléau à ailes angulaires (modèle 1)

  • Hauteur : 12 cm
  • Diamètre : 18 cm
  • Poids : 84 g 

Tête de fléau en étoile (modèle 2)

  • Longueur : 10 cm
  • Largeur : 10 cm
  • Hauteur : 12 cm
  • Poids : 80 g 

Tête de fléau aux arêtes arrondies (modèle 3)

  • Hauteur : 12 cm
  • Diamètre : 12,5 cm
  • Poids : 90 g

Tête de fléau en boule à pointes (modèle 4)

  • Diamètre : 13,5 cm
  • Poids : 178 g 

La véritable histoire du fléau au Moyen Age

Le fléau d’arme est une arme marginale, tardive, contextuelle, utilisée ponctuellement par des combattants non professionnels, et jamais centrale dans l’arsenal médiéval, c'est-à-dire qu'on n'en trouve presque pas dans les dépôts militaires organisés.

Même si le fléau médiéval est rare, on peut retracer - avec prudence ! - sa véritable histoire. Et ce, grâce aux historiens de l'armement.

Les sources médiévales ne livrent pas une "histoire continue" du fléau d’arme. Ses apparitions sont tardives et fragmentaires.

Haut Moyen Age

Les premiers siècles du Moyen Âge (VIIIe–XIe siècles) ne connaissent aucune attestation fiable du fléau comme arme de guerre. Ni l’archéologie, ni les inventaires d’armes, ni l’iconographie carolingienne ou ottonienne ne montrent d’arme articulée de ce type. Les sources narratives (chroniques franques, saxonnes ou anglo-normandes) décrivent abondamment d'autres armes (épées, lances, haches et masses...), mais jamais de fléaux.

Les historiens de l’armement s’accordent donc pour considérer que le fléau d’arme n’existe pas dans la panoplie militaire du haut Moyen Âge (Oakeshott, Blair).

Moyen Âge central

Au XIIe et XIIIe siècles, quelques images ambiguës apparaissent dans des manuscrits. Le contexte est alors souvent bibliques ou allégoriques. Ces représentations montrent parfois des masses reliées par une lanière, mais leur interprétation reste discutée : il peut s’agir d’armes symboliques, de transpositions iconographiques ou de confusions avec des outils agricoles. Aucune de ces images n’est corroborée par des objets archéologiques ou des descriptions textuelles précises.

À ce stade, le fléau peut donc être considéré comme une hypothèse iconographique, mais pas comme une arme attestée (Nicolle).

Moyen-Âge tardif

C’est au XIVe siècle que le fléau d’arme entre plus clairement dans les sources, mais toujours de façon marginale. Il apparaît dans certaines chroniques germaniques et dans des illustrations représentant des combattants non nobles. Ces sources le relient explicitement à des milices rurales ou urbaines, jamais à la chevalerie.

Cette émergence tardive s’explique par un contexte précis : la montée de l’infanterie, la diffusion des armures de plates. Les soldats allant à pied ont recherché des moyens de produire des chocs contondant sans en passer par un long apprentissage (DeVries).

Le XVe siècle constitue le moment de visibilité maximale du fléau d’arme, notamment dans l’Europe centrale.

Les guerres hussites (vers 1419–1434) fournissent les témoignages les plus explicites. Les chroniques bohémiennes et polonaises, notamment chez Jan Długosz, décrivent des paysans armés de fléaux adaptés au combat. Ces fléaux dérivés d’outils agricoles ont été modifiés pour servir à la guerre. L’iconographie hussite montre clairement des fléaux à manche court ou long, utilisés contre la cavalerie et les formations lourdes.

Ces sources confirment un usage réel, mais circonscrit à un contexte social et géographique précis.

Déclin de l'usage du fléau

Après le XVe siècle, le fléau d’arme décline rapidement. Les arsenaux princiers du XVIe siècle, bien documentés, n’en contiennent presque jamais. Quant aux traités militaires de la Renaissance, ils l’ignorent. Les rares exemplaires conservés dans les musées sont tardifs, souvent isolés, et parfois interprétés comme des objets de parade ou de curiosité plutôt que comme des armes de champ de bataille (Blair).

Ainsi, selon les sources disponibles, le fléau d’arme n’est ni une arme ancestrale ni une invention universelle du Moyen Âge.

Pour résumer, on peut dire que :

  • Le fléau médiéval apparaît tardivement,
  • dans des contextes de guerre asymétrique,
  • porté par des combattants non professionnels.

Son histoire est celle d’une solution ponctuelle, jamais normalisée, et dont la postérité doit davantage à l’imaginaire moderne qu’à la réalité médiévale. Voici dans cet esprit un fléau de GN inspiré de la fantasy.

Sources principales

  • Ewart Oakeshott, European Weapons and Armour
  • Claude Blair, European Armour
  • Kelly DeVries, Infantry Warfare in the Early Fourteenth Century
  • David Nicolle, Medieval Warfare Source Book
  • Jan Długosz, Annales seu cronicae incliti Regni Poloniae

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